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9 février 2021Communiqués

La CDPDJ dévoile les finalistes du 32e Prix Droits et Libertés: six employeurs québécois qui favorisent l’égalité en emploi

La Commission dévoile les noms des six finalistes du Prix Droits et Libertés qui soulignera cette année le rôle des employeurs dans la lutte contre les inégalités.

Montréal, 9 février 2021 — La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse est fière d’annoncer le nom des finalistes du Prix Droits et Libertés dont le thème cette année se penche sur l’accès à l’égalité en emploi. Le Prix sera remis aux employeurs qui ont mis en place des initiatives innovantes pour favoriser l’égalité réelle en emploi et donc des milieux de travail représentatifs de la réalité socio-démographique de la société québécoise. Les membres du jury ont sélectionné les six finalistes suivants :

Catégorie 1 : organismes publics qui appliquent un programme d’accès à l’égalité en emploi

  • Revenu Québec, notamment pour avoir développé un plan d’action sur la valorisation de la diversité et de l’inclusion qui témoigne d’une vision et d’un engagement à long terme de la haute direction, pour la formation des gestionnaires sur la diversité culturelle et pour la mise en place d’activités qui misent sur le développement de réflexes inclusifs visant à promouvoir l’ouverture et contrer les biais discriminatoires.
  • La Société de transport de Montréal (STM), entre autres pour l’implication et la participation de tous les échelons hiérarchiques à la promotion d’un milieu de travail inclusif exempt de discriminations, pour l’ensemble de ses actions de visibilité et de partenariat pour attirer des candidatures des groupes sous-représentés, et pour l’atteinte de la parité femmes-hommes au sein du comité de direction.
  • La Ville de Montréal, pour ses trois programmes d’intégration en emploi qui mettent l’accent sur le parrainage et des stages rémunérés aux personnes handicapées, aux personnes autochtones et aux personnes immigrantes qui possèdent de l’expérience et qui éprouvent de la difficulté à obtenir un emploi correspondant à leurs qualifications et diplômes

Catégorie 2 : tout autre organisme public ou entreprise privée

  • La Caisse Desjardins du Centre-nord de Montréal, pour son exercice de reconnaissance des équivalences de formation et des expériences de travail acquises à l’extérieur du Québec ou du Canada, et la révision conséquente des positionnements salariaux.
  • La compagnie de théâtre Jean Duceppe, pour ses auditions annuelles ouvertes pour ouvrir la voie à des nouveaux talents issus de la diversité et des groupes racisés et pour son projet de laboratoires Duceppe qui contribue à démocratiser l’accès au théâtre et à la culture par le dialogue et l’ouverture, nécessaires au vivre ensemble.
  • Énergir, pour la révision de son processus de recrutement pour améliorer la représentativité des femmes dans un métier non traditionnel et l’utilisation des capsules vidéo promues sur les médias sociaux pour attirer des candidates potentielles.

« Je me réjouis de voir des initiatives aussi porteuses et des finalistes de secteurs d’activités aussi diversifiés. Les mesures mises en place par ces six employeurs sont certainement des modèles à célébrer et à répliquer. Elles permettent de favoriser l’embauche, l’intégration et la progression des groupes historiquement discriminés en emploi. Ces employeurs ont autant démontré leur leadership que des actions concrètes pour faire avancer l’égalité en emploi, » a déclaré Myrlande Pierre, vice-présidente de la Commission et présidente du jury. « Il reste sans aucun doute encore un travail considérable à faire pour briser les plafonds de verre dans les sphères de décision et pour atteindre de meilleurs résultats en ce qui concerne la représentation, notamment pour les personnes autochtones, les personnes racisées et les personnes en situation de handicap. Mais une chose est certaine, ces employeurs, à travers des initiatives spécifiques, nous montrent la voie à suivre pour que chaque personne prenne sa place et exprime son talent sur le marché du travail, et ce indépendamment de son sexe, d’un handicap, de son appartenance à un groupe racisé ou son origine ethnique », a ajouté Mme Pierre.

Le Prix Droits et Libertés sera remis à un finaliste par catégorie lors de la cérémonie virtuelle de remise de prix prévue pour le 31 mars prochain.

Le thème de cette édition du Prix a été choisi pour souligner le 20e anniversaire de la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans des organismes publics (LAÉE). Cette Loi a pour objectif de corriger les situations de discrimination systémique à l’embauche et en emploi. Elle vise à corriger les inégalités vécues dans le domaine du travail par les cinq groupes historiquement discriminés : les femmes, les personnes autochtones, les personnes handicapées les minorités visibles et les minorités ethniques.

À propos du Prix Droits et Libertés

La Commission décerne annuellement le Prix Droits et Libertés depuis 1988. Le Prix vise à souligner le travail exceptionnel de personnes et d'organismes dont les réalisations contribuent à la défense et à la promotion des droits de la personne et des droits de la jeunesse au Québec.

Pour en savoir plus, consultez : www.cdpdj.qc.ca/pdl

La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse assure le respect et la promotion des principes énoncés dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. Elle assure aussi la protection de l’intérêt de l’enfant, ainsi que le respect et la promotion des droits qui lui sont reconnus par la Loi sur la protection de la jeunesse. Elle veille également à l’application de la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans des organismes publics.

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Source :
Dalia Alachi
514 475-4571
dalia.alachi@cdpdj.qc.ca


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