Passer au contenu principal
Politique de protection des renseignements personnels

Ce site utilise des témoins de navigation afin de vous offrir une expérience optimale.

En savoir plus
A A A

Où souhaitez-vous
partager cette page?

20 septembre 2022Communiqués

La CDPDJ dévoile les finalistes du Prix Droits et Libertés 2022 consacré au droit à un environnement sain

Les membres du jury du Prix Droits et Libertés ont sélectionné trois finalistes et accordé une mention spéciale à des initiatives qui font avancer la justice environnementale et la lutte contre les changements climatiques au Québec.

Montréal, 20 septembre 2022 – La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a révélé aujourd’hui le nom des finalistes du Prix Droits et Libertés 2022, qui vise notamment à promouvoir le droit de vivre dans un environnement sain et respectueux de la biodiversité, protégé par la Charte des droits et libertés de la personne. Les membres du jury ont sélectionné les trois initiatives finalistes suivantes :

  • Reconnaissance des droits de Muteshekau-shipu, la rivière Magpie : initiative qui vise à faire reconnaître la rivière Magpie comme personnalité juridique pour mieux la préserver et la protéger contre tout projet d’exploitation industrielle - une première au Québec et au Canada. Située sur la Côte-Nord, la rivière Magpie est reconnue mondialement pour les activités en eaux vives. Cette initiative a été menée par l’Alliance Muteshekau-shipu et se base sur le leadership et les pouvoirs légaux des communautés locales autochtones et non-autochtones. Elle a abouti à l’adoption de deux résolutions parallèles qui accordent à la rivière neuf droits juridiques, dont ceux de couler naturellement, de maintenir sa biodiversité et d’intenter une action en justice.
  • Canopée et biodiversité Saguenay : portée par l’organisme EURÊKO, cette initiative pose des actions concrètes pour créer des milieux de vie favorables à la santé des gens et augmenter leur résilience face aux impacts des changements climatique. Ça consiste notamment à créer des ilots de fraicheur par le verdissement et la déminéralisation, d’augmenter la canopée urbaine et de conserver et même densifier les espaces verts. Ainsi, plusieurs arbres sont plantés, des forêts nourricières et potagers aménagés ainsi que des jardins pluviaux créés. Ces actions sont mises en place de manière participative et sont réalisées prioritairement au niveau des communautés défavorisés et vulnérables face aux épisodes de chaleurs accablantes.
  • Mères au front : mouvement citoyen de mères et de grands-mères qui s’inquiètent du monde qu’on lègue aux générations futures. Ensemble, elles recadrent l’urgence climatique et environnementale autour de ce qu'elles ont de plus précieux à protéger : les enfants. Leur engagement et leurs actions visent à s'assurer que tous les gouvernements (municipaux, provinciaux et fédéral) prennent leurs responsabilités et agissent à la hauteur de l'urgence environnementale. Rassembleur, ce mouvement compte près de 30 groupes locaux au Québec, également dans la francophonie canadienne et en Belgique, et compte près de 10 000 personnes qui soutiennent sa mission.

« L’évaluation et la sélection des finalistes ont été un exercice très ardu pour les membres du jury, étant donné la qualité des candidatures reçues. Nous avons la chance d’avoir des initiatives de nature très diverse et qui viennent des quatre coins du Québec, de la Côte-Nord jusqu’à Montréal. Quelle fierté de découvrir ces initiatives qui visent à protéger notre planète et notre droit de vivre dans un environnement sain, un enjeu essentiel » a déclaré Philippe-André Tessier, président de la Commission et président du jury.

Les cinq membres du jury ont également choisi d’octroyer une mention spéciale à La ligne verte, une initiative mise en place par le Centre québécois du droit de l’environnement. Il s’agit d’une ligne d’informations juridiques qui offre gratuitement de l’information spécialisée et vulgarisée en droit de l’environnement au grand public, ainsi qu’aux groupes de protection de l’environnement, aux personnes élus et aux journalistes. Elle permet aux personnes d’être mieux outillées pour agir concrètement afin de faire respecter leur droit de vivre dans un environnement sain et respectueux de la biodiversité.

Lancée sous le thème « Notre planète, nos droits », l’édition 2022 du Prix Droits et Libertés cherche à faire rayonner les initiatives qui font avancer la justice environnementale et la lutte contre les changements climatiques au Québec. L’initiative lauréate sera dévoilée lors de la cérémonie de remise du prix qui aura lieu le 7 décembre prochain à Montréal.

À propos du Prix Droits et Libertés

La Commission décerne le Prix Droits et Libertés depuis 1988, à l'occasion de la Journée internationale des droits de la personne qui marque l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme le 10 décembre 1948. Le Prix vise à souligner le travail exceptionnel de personnes et d'organismes dont les réalisations contribuent à la défense et à la promotion des droits de la personne et des droits de la jeunesse au Québec. Pour en savoir plus, consultez : www.cdpdj.qc.ca/pdl


La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse assure le respect et la promotion des principes énoncés dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. Elle assure aussi la protection de l’intérêt de l’enfant, ainsi que le respect et la promotion des droits qui lui sont reconnus par la Loi sur la protection de la jeunesse. Elle veille également à l’application de la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans des organismes publics.

– 30 –

Source :
Dalia Alachi
514 475 4571
Dalia.Alachi@cdpdj.qc.ca

Suivez-nous surFacebookTwitterYoutubeLinkedInInstagram