Journée internationale pour la tolérance : le respect des droits pour une société égalitaire et inclusive

Dans le cadre de la Journée internationale pour la tolérance , la Commission des droits rappelle que les principes au cœur de la Charte des droits et libertés de la personne , notre loi fondamentale, offrent des bases solides pour assurer le respect de chaque personne et le bien-être général. La société québécoise est une société plurielle, ouverte et inclusive. Le rôle de la Commission des droits est de promouvoir et de veiller et à la protection des droits de l’ensemble de la population, dans le respect du droit à l’égalité.
« La tolérance est le respect, l'acceptation et l'appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d'expression et de nos manières d'exprimer notre qualité d'êtres humains. » - Déclaration de principes sur la tolérance de l'UNESCO, 1995
Les principes de la Charte nous permettent de favoriser un dialogue respectueux. La Charte des droits précise dès son préambule que les droits et libertés de la personne humaine sont inséparables des droits et libertés d’autrui et du bien-être général. Aucun droit ne prévaut sur un autre droit dans la Charte, c'est-à-dire qu’il n’y a pas de hiérarchie entre les droits. En d’autres termes, l’exercice d’une liberté ne peut pas contrevenir aux libertés et droits d’autrui et devrait prendre en compte le bon fonctionnement de la société et le bien-être général.
Dans une époque de polarisation, il est important de promouvoir la tolérance, la compréhension et le respect mutuel, pour faire en sorte que chaque personne, quel que soit sa condition sociale, son handicap, son sexe son orientation sexuelle, son genre, son identité de genre, sa religion, son origine ou toute autre caractéristique personnelle, puisse vivre en paix et en sécurité. Les discours haineux et la stigmatisation de personnes en raison de caractéristiques personnelles peuvent mener à la discrimination, à l'hostilité ou même à la violence, et ne représentent en rien une utilisation adéquate de la liberté d’expression.